- Notre-Dame de Bondeville d’aujourd’hui
- La modification de notre paysage
- Le kiosque
- Les mutations du commerce local
- La bibliothèque municipale
- La médiathèque départementale
- La Métropole
Notre-Dame de Bondeville d’aujourd’hui
Dans les années qui suivent la seconde guerre mondiale, d’importants travaux sont effectués. Notre-Dame de Bondeville prend un nouveau visage. L’augmentation de la population (3523 habitants en 1946, 5794 en 1968), la lutte contre les logements insalubres, des travaux d’assainissement et de voirie, la circulation automobile plus importante font sortir de terre des constructions nouvelles donnant naissance à de nouveaux quartiers :
- à partir de 1955, les logements situés route d’Houppeville au dessus de la ligne de chemin de fer.
- à partir de 1960, la réalisation du lotissement de la Chesnay.
- en 1961, les immeubles de la rue de la République, en face du stade municipal.
- en 1962, les immeubles des « Canadiens », route de Dieppe, près de l’ancienne Mairie.
Dans les années 1980, ce sont les quartiers des Longs Vallons et du Bois des Dames qui, progressivement, s’urbanisent et se transforment dans le cadre de zones pavillonnaires.
- À la fin des années 1960, la crise de l’emploi qui a frappé la vallée, suite aux nombreuses fermetures d’usines, ainsi que les problèmes liés à la construction et à la circulation, ont suscité des démarches s’inscrivant dans l’intercommunalité.
- par la constitution d’un syndicat intercommunal d’aménagement et d’expansion de la vallée du Cailly (Présidé par Pierre Nehoult, Maire de Malaunay).
- par l’élaboration d’un schéma de secteur précisant l’organisation de son développement dans le cadre du Schéma Directeur de l’agglomération rouennaise (Rapport de la SORETUR. Société Rouennaise d’Études Urbaines de 1969).
La modification de notre paysage
Petit à petit, les cheminées d’usine disparaissent. L’assainissement (vannes, eaux pluviales) va supprimer les écoulements douteux.
- Les ruisseaux de toute nature et les eaux du Cailly vont ainsi retrouver une qualité acceptable grâce au raccordement des teintureries de la vallée au réseau d’assainissement.
L’éclairage public se modernise. La route de Dieppe, autrefois pavée et dotée de rails pour le tramway (terminus à NDB à hauteur de l’actuel hôtel-restaurant le terminus) est bitumée.
Les prairies au-dessus du passage à niveau accueillent un vaste programme d’habitations à loyer modéré, les HLM.
La rocade (avenue du Bois des Dames) va s’interposer entre le Bois Saint-Gervais et le Bois des Dames.
Les versants des Longs Vallons et de la Chesnaye vont répondre au rêve français : devenir propriétaire de sa maison et de son terrain ; le lotissement, dans les années 70, 80, 90 a le vent en poupe. Le « pavillonnaire », consommateur d’espaces, va considérablement bouleverser la paysage encore rural de cette partie de la commune. Son territoire sera même étendu pour permettre les constructions au-dessus du cimetière avec le rattachement de parcelles provenant de la commune d’Houppeville. Ce sera progressivement :
- Le lotissement Uniba, rue des Longs Vallons
- Le lotissement Plein soleil, rue Léonard de Vinci
- Le lotissement « Bonay » de l’impasse Guéville
- La Résidence de la Chesnaye
- Le lotissement du village du Bois des Dames
- Le lotissement Plein Sud
- Le lotissement du Bois du Vallon
- Le lotissement des Longs Vallons et du Bois Saint-Gervais
- Le lotissement les Jardins du Manoir
- La Résidence de la Forêt
- Le Domaine de la Ferme
- Le lotissement le Chant des Oiseaux
- Le lotissement le Clos des Charmilles
- Le hameau des Orchidées
En parallèle des programmes pavillonnaires, la ville diversifie l’offre en logements pour un développement équilibré et répondant aux besoins de la population :
95 logements collectifs « La Plaine Normande »
26 appartements résidence « Les Amiraux »
Transformations de l’ancienne maison de retraite en la Villa Notre-Dame avec 17 lofts
Puis les programmes plus récents :
- Résidence « Tadorne » : 72 logements collectifs et 16 maisons de ville en bordure du Cailly, en accession à la propriété
- Résidence « La Corderie » : 38 logements collectifs et 2 maisons de ville également en accession à la propriété
- 90 logements sociaux « Les Cotonnières » rue de l’Abbaye
- La dynamisation du centre-ville avec la construction de la résidence « La Roseraie » : 46 appartements dont 16 collectifs sociaux.
Le développement de l’habitat va impliquer d’office l’accroissement des services. D’importants équipements publics à la fois culturels et sociaux seront construits : - Construction ou extension : groupes scolaires, cantines, édifices publics (agrandissement de la Mairie)
- Construction d’une piscine intercommunale, création de centre de loisirs, déménagement du CCAS, construction d’un CIAD et de la bibliothèque Mathilde de Rouvres
Mais, pour faire face au vieillissement de la population : construction de deux résidences pour personnes âgées et construction d’une nouvelle maison de retraite « La Côte de Velours ».
Face à cette densification du territoire, la Ville décide de protéger son patrimoine.
- Conservation et valorisation du patrimoine historique et industriel :
- Participation à la sauvegarde de l’ancienne corderie Vallois et sa transformation par le Département en musée de l’Homme et de l’Industrie.
- Acquisition par la ville et restauration de la cheminée de l’ancienne filature Gresland.
- Contribution de la ville à la conservation de vestiges archéologiques mérovingiens découverts lors de la construction de la Bibliothèque Municipale.
Protection d’un environnement de qualité, précieux et parfois unique :
- Acquisition du Bois des Dames par la ville, lequel est placé sous le contrôle de l’ ONF.
- Acquisition du Pré des Sitelles.
- Renforcement du caractère agricole des terres du Mont-Cauvel.
- Une attention particulière au plan de gestion de la Forêt Verte par l’ONF.
- La valorisation de la zone humide du Linoléum par la CREA avec mise en pâturage.
- Un projet de parc public dans le secteur des Longs Vallons.
- L’amélioration du cadre de vie de nos concitoyens grâce à un Règlement Local de Publicité fixant des zones d’affichage réglementées.
De nombreux commerces ont disparus : bars, cafés, bouchers, charcutiers, poissonniers, cordonnier, merceries, photographe, droguerie, presses... Depuis, la prolifération des Grandes Surfaces en périphérie des agglomérations a bouleversé la vie quotidienne des habitants.
L’Architecture :
- Essentiel du bâti ancien : maison en briques, toiture ardoises ou tuiles, cités ouvrières et/ou maisons bourgeoises.
- Évolution du bâti : succès dès 1960 du « pavillon »,. Le choc pétrolier des années 70 a entraîné la chasse au gaspillage, d’où le recours à l’isolation thermique. Aujourd’hui, les directives du Grenelle II de l’environnement sont prises en compte : réglementation thermique, règles d’accessibilité pour les logements locatifs, isolation phonique selon la proximité de voies bruyantes, recours aux énergies renouvelables, récupération des eaux pluviales, etc.
Evolution des documents d’urbanisme :
- La loi SRU – Solidarité Renouvellement Urbain – va transformer les anciens plans d’occupations du sol en plans locaux d’urbanisme établis en concertation avec la population.
Ils devront comporter, en outre un rapport de présentation, un projet d’aménagement et de développement durable, un règlement et des documents graphiques, des annexes… - Des mesures concernant le logement social, le stationnement des véhicules, la prise en compte des risques naturels (zones inondables, ruissellement, cavités souterraines) ont été élaborées, ainsi que l’application de documents supra communaux : programme local de l’habitat, plan de déplacement urbain, du schéma d’aménagement des eaux, etc.
Le kiosque
Pavillon octogonal ouvert de tous les côtés que l’on trouve au beau milieu de la verdure, le Kiosque est un lieu de rassemblement, de divertissement et de détente (concerts).
La bibliothèque Mathilde de Rouvres
Construite entre 1999 et 2001, sur le site d’une ancienne église mérovingienne, la Bibliothèque Municipale a été inaugurée en novembre 2002.
La Municipalité a choisi de l’appeler du nom de la première femme connue de l’histoire locale qui vécut au XIIe siècle, Mathilde de Rouvres, dont la famille fut bienfaitrice du monastère installé à Bondeville.
La bibliothèque municipale aujourd'hui
La Médiathèque Départementale
Depuis janvier 2012, à quelques centaines de mètres de la Bibliothèque Municipale Mathilde de Rouvres, la commune de Notre-Dame de Bondeville a la chance d’accueillir la nouvelle Médiathèque Départementale de Seine-Maritime.
Il en existe une par département.
Comme la Bibliothèque Municipale, c’est un lieu de culture, de loisirs, d’informations et de formation. Sa mission s’adresse uniquement aux professionnels avec des offres de formations, des prêts de documents, d’expositions, d’animations, de valises thématiques, d’ateliers et tout particulièrement pour les bibliothèques du réseau en milieu rural et péri-urbain.